10 raisons pour lesquelles je ne suis pas (encore ?) une vraie New Yorkaise

• Je suis facilement excitée ou impressionnée quand je croise une célébrité. Après DSK il y a quelques semaines, samedi en sortant du métro près de chez moi, je suis tombée sur Grace Coddington et j'ai eu du mal à m'en remettre. Ah, et quand j'ai appris que Julia Restoin-Roitfled habitait dans notre immeuble et que l'on a le même appart à quelques étages de différence, j'ai bien été incapable de faire ma blasée...

• Je n'ai pas toujours les ongles parfaitement faits. Ni les cheveux impeccablement coiffés ou lissés.

• Il m'arrive encore de héler un taxi non disponible. Ce qui est apparemment l'erreur number one des touristes. Il faut dire que les taxis ont deux lumières : quand les deux sont éteintes, ils sont pris, quand celle du milieu est allumée, ils sont dispos, et quand les deux qui entourent celle du milieu sont allumées, ils sont "off duty". Mais quand on est myope, de loin on peut facilement confondre, alors on lève le bras quand même... et on se comporte comme une touriste !

• Je n'ai pas de station météo intégrée. Donc il m'arrive de sortir sans parapluie quand toutes les filles dans la rue sont habillées pour la pluie de la tête aux pieds. Pourtant, j'ai bien téléchargé l'appli "accuweather" comme il faut, mais je ne suis pas encore au point, de toute évidence.

• Je n'ai pas (encore) d'animal de companie. Il faut savoir que le chien ou le chat est l'enfant du new yorkais. Je crois bien qu'il y a plus de chiens dans notre immeuble que de locataires ! De ce côté, je compte bien me rattraper bientôt, mais ce sera un chat et uniquement un chat !

• Je n'abuse pas des plats à emporter et des livraisons à domicile. Non pas que j'adore cuisiner... Ah et aussi, je lave mon propre linge, au lieu de déposer mon sac de linge sale à la laverie et de le récupérer "lavé plié" le lendemain.

• Je suis toujours émerveillée par les couchers du soleil ou les arcs en ciel. Si peu nombreux et si difficiles à apercevoir à New York, alors que j'en profitais si souvent à Melbourne. Ici, quand je pointe un arc en ciel du doigt à M.C., les passants me regardent comme si j'étais folle. On ne vient pas à New York pour admirer le ciel et les petits oiseaux.

• Je ne crois pas trop en la "hype". A Melbourne quand "tout le monde" parle d'un resto, c'est parce que la nourriture y est délicieuse et de qualité. A New York, ça peut être pour tout un tas de raisons qui n'ont pas grand chose à voir avec la nourriture en elle-même. D'où de nombreuses déceptions.

• Je dis "bonjour, excusez-moi, est-ce que je peux vous demander..." avant d'aborder un étranger pour lui poser une question. Ici les gens te lancent un "est-ce que c'est par là uptown ?" ou "où est-ce qu'on trouve les couverts" sans plus de cérémonie, si bien que je ne me rends même pas compte qu'il sont en train de me parler. Moi, je suis toujours dans mon monde, alors si on veut me parler, mieux vaut frapper à la porte avant !

• Je ne suis encore jamais allée dans les Hamptons. D'ailleurs, j'ai passé quasiment tous mes week-ends cet été dans un New York presque déserté...